La raison la plus profonde pour laquelle la génération précédente semble plus heureuse est peut-être qu’elle a accepté le passage du temps.

Ils ont vu leurs proches vieillir, leurs enfants grandir et leurs rêves évoluer. Au lieu de lutter contre l’impermanence, ils l’acceptent.

Ma mère m’a dit un jour : « On ne peut pas retenir tout ce qu’on aime, mais on peut l’apprécier tant que c’est là. »

C’est une sagesse que les jeunes générations ignorent souvent. Nous craignons le vieillissement, la fin et l’incertitude. Mais lorsque nous acceptons que tout est éphémère, nous cessons de nous accrocher et commençons à vivre pleinement.

Un bonheur plus discret

Plus je vieillis, plus je me rends compte que le bonheur ne consiste pas à maximiser le plaisir, mais à réduire le tumulte et la pression autour de nous.

La génération précédente ne court pas après le bonheur. Elle le laisse venir. Elle lui fait une place grâce à la simplicité, aux liens sociaux et à l’acceptation.

Il n’est pas nécessaire d’avoir grandi à leur époque pour adopter cette approche. Il suffit de ralentir, de se déconnecter et de se rappeler que le contentement ne vient pas de l’accumulation d’activités, mais de l’appréciation de ce qui est déjà là.

C’est peut-être là le véritable secret de la génération précédente : elle a compris que la joie n’a pas besoin d’être recherchée. Il suffit de la remarquer.