Il y a des histoires qui nous marquent dès la première ligne, celles où l’on croit lire un conte de fées avant de réaliser que la lumière peut parfois éblouir plus qu’éclairer. Et puis il y a ces destins qui posent une question que beaucoup se posent en secret : que se passe-t-il vraiment quand la célébrité arrive trop tôt ? L’itinéraire de Corey Haim en fait partie… mais pas tout à fait comme on l’imagine.
Les débuts prometteurs d’un garçon discret

Qui aurait deviné qu’un petit garçon timide de Toronto deviendrait l’une des figures incontournables des années 80 ? Encouragé par ses parents à explorer le théâtre pour prendre confiance, Corey découvre très tôt un terrain où la réserve disparaît comme par magie. Publicités, petits rôles, premiers tournages… le jeune comédien prouve rapidement que la caméra l’adopte sans effort.
Son apparition dans une série populaire lui ouvre les portes d’un premier rôle marquant : un personnage sensible et profond qui attire l’attention de critiques renommés. On lui prédit alors un bel avenir, du genre de ceux qui font rêver toutes les adolescentes qui collectionnent les magazines.
La célébrité fulgurante qui change tout

Mais être propulsé au rang d’idole quand on n’a même pas passé le lycée, c’est un peu comme monter sur un manège qui ne ralentit jamais. Quand Corey partage l’affiche avec Corey Feldman dans un film culte des années 80, leur duo devient tellement incontournable qu’il inspire même une émission de téléréalité quelques années plus tard.
Résultat : des milliers de lettres de fans, une agitation permanente, des tournées promotionnelles… Bref, une vie où tout arrive trop vite, trop tôt. Comme beaucoup de jeunes artistes pris dans cette effervescence, Corey s’adapte tant bien que mal à cette nouvelle réalité où chaque regard pèse, chaque apparition compte, et où l’enfance semble s’échapper entre deux flashs de photographes.
