« Maman, ne fais pas semblant. C’est exactement ce que tu voulais. » Papa a fait un pas en avant et a essayé de s’imposer à moi, comme il l’avait fait enfant…
Jacob, nous t’avons élevé. Nous t’avons nourri et habillé. Nous t’avons tout donné. »
Il haussa les sourcils. « Le minimum que tu puisses faire, c’est de nous aider maintenant. » Je soutint son regard.
« Je t’ai déjà aidé. Pendant des années. » Je me suis penchée vers lui. « Et vous m’avez remercié en me bannissant de vos vies. »
Les lèvres de Maman tremblaient. « Nous pensions … Tu comprendrais. » J’expirai bruyamment et secouai la tête. « Ah, je vois. »
Je la regardai. « Je réalise que je n’ai jamais appartenu à la famille pour toi. Juste un sac à main. »
Silence à nouveau. Mais cette fois, c’était oppressif et oppressif. Je me tournai vers Eric, qui avait fait semblant de ne pas être là tout ce temps.
« Et toi ? Tu as une excuse ? » J’ai croisé les bras. Tu as eu des années pour grandir. Prends ta vie en main.
Je venais juste de commencer à faire quelque chose. Mais toi, non. » Je me suis arrêté et, le regardant droit dans les yeux, j’ai dit la dernière chose que j’avais à dire :
« Parce que tu savais qu’ils prendraient toujours soin de toi. » J’ai plissé les yeux. « Et quand ils étaient partis, tu pensais juste que je m’en occuperais. » « Que puis-je répondre à ça ? » finit par lâcher Eric.
« Je ne l’ai pas demandé. » J’ai hoché lentement la tête. « Bien sûr que tu ne l’as pas demandé. »
« Tu en as juste profité. » Sa bouche s’ouvrit puis se referma. Je n’ai rien dit.
Maman fit une dernière tentative pour montrer de la sympathie : « Jacob, nous sommes une famille. Et dans la famille, vous prenez soin les uns des autres. »
Je l’ai regardée longuement puis j’ai répondu lentement : « Exactement. » « Alors pourquoi tu ne t’es jamais occupé de moi ? » Elle se figea.
Pas de mots. Aucune excuse. Rien.
J’expirai profondément. Je me sentais plus léger que depuis des années : « On l’a fait. »
Je me suis retourné, suis retourné au bâtiment et j’ai claqué la porte au nez. Je n’étais même pas encore arrivée au canapé que mon téléphone a vibré. Un message texte de papa :
Après tout ce qu’on a fait pour toi, tu nous déçois vraiment maintenant ? J’ai souri et répondu : « Non, tu m’as déçu. »
« Je l’accepte enfin maintenant. » J’ai appuyé sur envoyer et bloqué leurs numéros. Mais je n’avais aucune idée que cela ne ferait qu’empirer les choses.
