
Accord franco-algérien : quand Marine Le Pen mène la droite par le bout du nez
Début de l’union des droites
Ces leaders pseudo-gaullistes ont beau jeu de rétorquer que, face aux incessantes turpitudes du régime d’Alger envers la France- entre autres la détention de l’écrivain Boualem Sansal et le refus de récupérer les OQTF de nationalité algérienne-, il est indispensable de « revoir » l’accord de 1968. On peut les comprendre, et même les approuver. Le Premier ministre Sébastien Lecornu, à l’origine LR, est convaincant quand il suggère de « renégocier parce que cet accord appartient à une autre époque ».
Mais pourquoi se satisfaire de suivre le RN et l’extrême-droite ? Et pourquoi s’y plier sur un dossier aussi chargé d’Histoire et de symboles ? Parce que le message ainsi transmis est aussi décisif que délicat à « faire passer » : c’en est fini du fameux « cordon sanitaire » cher à Jacques Chirac qui visait à éloigner l’extrême-droite du pouvoir ; l’heure de « l’Union des droites » est donc advenue. Cette résolution « France-Algérie », quasiment anodine, le certifie. Les députés RN l’ont aussitôt compris, lesquels clamaient une « victoire historique ». Ils avaient bien raison.
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