Une affaire qui a choqué les faits divers les plus marquants de l’Allemagne moderne. Cette mère solitaire, déjà fragilisée par une vie faite de traumatismes, a vu son existence voler en éclats lorsqu’un
Les faits remontent au début des années 1980. La fillette disparaît après une dispute avec sa mère, et les enquêteurs découvrent rapidement qu’elle a été enlevée par Klaus Grabowski, un homme au passé lourd. Son arrestation provoque une onde de choc dans le pays, car il avait déjà plusieurs agressions sur mineurs à son casier. La population s’interroge alors sur les failles d’un système judiciaire qui permettait à cet individu de circuler librement malgré son profil de tueur potentiel.
Dans ce climat de colère publique, les médias couvrent chaque minute de son procès. Mais personne ne se doute que la mère de la victime s’apprête à commettre l’acte qui fera basculer cette affaire dans une dimension nationale.
Une mère prête à tout face à l’homme qui a détruit sa vie
Le jour du procès, la tension est électrique. Grabowski affirme avoir tué Ana, mais nie tout abus, allant même jusqu’à accuser l’enfant de comportements mensongers. Ces propos déclenchent une indignation immédiate dans la salle. Pour Marianne Bachmeier, ces dénégations deviennent insupportables. Elle veut mettre fin à ce qu’elle considère comme une seconde agression à l’égard de sa fille.
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Elle entre dans le tribunal avec un sac à main ordinaire. À l’intérieur, un pistolet soigneusement dissimulé. Au moment où l’accusé prend place, elle se lève, s’approche et tire plusieurs fois. Grabowski s’effondre. Le tueur de sa fillette meurt quelques instants plus tard, sous les yeux d’un public sidéré. Les gendarmes l’arrêtent immédiatement, mais elle ne résiste pas. Elle dit assumer chaque geste, chaque seconde de ce qu’elle vient de faire.
Très vite, l’Allemagne entière se déchire. Certains applaudissent son acte, la considérant comme « la mère courage » qui a vengé sa fille. D’autres condamnent fermement ce geste, rappelant que nul ne peut se faire justice soi-même. Un débat brûlant s’installe alors dans les foyers, les journaux et même les universités de droit.
La question devient centrale : comment juger quelqu’un qui a tué le tueur de son enfant ?
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