Le prix du cacao au cœur du conflit
Lindt précise qu’en conséquence, la production de chocolats de Noël a été réduite de deux mois à l’usine d’Oloron-Sainte-Marie (Pyrénées-Atlantiques), responsable de la distribution en France. Cette situation a ajouté une pression supplémentaire sur les négociations commerciales avec les distributeurs.
Face à cette explosion des coûts, le chocolatier suisse a cherché à obtenir des hausses tarifaires auprès des enseignes pour préserver ses marges. Mais E.Leclerc a fait barrage afin de rester fidèle à sa promesse : limiter autant que possible la hausse des prix en rayon, quitte à retirer certaines marques. Le porte-parole de l’enseigne française, Michel-Édouard Leclerc martèle régulièrement, «Nous ne pouvons pas accepter des augmentations injustifiées, surtout sur des produits non essentiels».

