Elle a toujours assumé ses prises de position. Brigitte Bardot, qui est morte ce dimanche 28 décembre à l’âge de 91 ans, a longtemps revendiqué sa proximité avec le Rassemblement national. Après avoir rendu hommage à Jean-Marie Le Pen dans sa biographie Initiales B.B parue en 1996, l’actrice n’a pas hésité à chanter les louanges de sa fille Marine, qu’elle considérait comme «la Jeanne d’Arc du XXIe siècle.» La présidente du groupe Rassemblement national à l’Assemblée nationale a d’ailleurs été l’une des premières à réagir au décès de l’icône du cinéma français. «Le départ de Brigitte est un chagrin immense. La France perd une femme exceptionnelle, par son talent, son courage, sa franchise, sa beauté. Une femme qui fit le choix de rompre avec une carrière incroyable pour se consacrer aux animaux qu’elle défendit jusqu’à son dernier souffle avec une énergie et un amour inépuisables. Elle était incroyablement française : libre, indomptable, entière. Elle va énormément nous manquer», a-t-elle écrit sur X.
Mais alors, quelles relations entretenaient vraiment Brigitte Bardot et Marine Le Pen ? En 2012, l’héroïne du Mépris appelait les maires de France à apporter leurs parrainages à la candidate RN à la présidentielle, précisant qu’elle-même allait voter pour cette «femme admirable». Un discours que BB réitérait au moment de l’élection présidentielle de 2017, en affirmant : «Marine Le Pen, je l’aime beaucoup et depuis longtemps», indiquait-elle, dans un extrait relayé par l’AFP. Brigitte Bardot voyait en Marine Le Pen une responsable politique capable de «reprendre la France en main, de remettre des frontières et de redonner la priorité aux Français.» En 2014, auprès de Laurent Delahousse, elle résumait : «Je vais vous dire un truc rigolo, c’est la seule femme, mais elle a une paire de couilles.»
