Les pilotes de la Pan Am ont pour instruction de prendre la 3e bretelle mais ils la rate en raison de la faible visibilité au sol et se dirigent vers la 4e bretelle, ce qui permettra de dégager la piste. De son côté, le commandant de bord de KLM indique au contrôleur aérien “nous sommes maintenant au décollage”. Le contrôleur interprète la phrase comme “nous sommes maintenant en position de décollage” et ne donne pas l’autorisation de décoller. Mais visiblement pressé et agacé du retard pris, le commandant de bord met les gaz. La tour ne peut pas s’en rendre pas compte car il y a un épais brouillard et l’aéroport n’est pas équipé de radars sol.
Lancés à pleine vitesse, les pilotes de KLM n’apercevront l’avion de la Pan Am que 8 secondes avant l’impact. La collision est inévitable. A 250 km/h, le 747 de KLM percute le Boeing de la Pan Am, tous deux remplis de kérosène. Il est 17H06. Sous la violence du choc, les deux appareils se disloquent et s’embrasent.
L’accident fera 583 victimes sur les 644 occupants des deux appareils.
