Dans les années 60, elle faisait tourner toutes les têtes. Son sourire mystérieux, son regard magnétique et son aura élégante ont marqué le cinéma italien et international. Pourtant, Claudia Cardinale ne se destinait pas à devenir actrice. Adolescente, elle envisageait une carrière dans l’enseignement secondaire, loin des caméras.
C’est le hasard qui changea tout. Lors d’un festival en Tunisie, elle est élue « Plus belle Italienne de Tunisie », un titre qui attire immédiatement l’attention des producteurs italiens. Au départ, elle décline leurs propositions, consciente des contraintes de ce milieu.
Une ascension rapide… sous contrôle
Finalement, c’est Franco Cristaldi, un influent producteur, qui parvient à la convaincre. Mais son contrat ne se limite pas à sa carrière : pendant 18 ans, Cristaldi influence presque chaque aspect de sa vie. Coiffure, silhouette, choix de rôles… l’image de Claudia est façonnée pour devenir « la Brigitte Bardot italienne ».
Derrière le glamour, une épreuve intime pèse lourdement. À 19 ans, enceinte à la suite d’un drame, elle est contrainte de cacher sa grossesse. Son fils Patrick sera présenté publiquement comme son « frère cadet », une décision imposée par son entourage pour préserver sa carrière débutante
