Ces hackers ont mené d’autres cyberattaques visant des institutions françaises
En effet, cette attaque a rapidement été revendiquée par le groupe prorusse Noname057(16). Si aucune donnée n’a, semble-t-il, été volée, La Poste a déposé plainte et le parquet de Paris a annoncé l’ouverture d’une enquête «pour des faits d’entrave au fonctionnement d’un système de traitement automatisé de données». Ces hackers ont déjà mené d’autres cyberattaques visant des institutions françaises comme le ministère de la Justice, le Conseil d’Etat et plusieurs collectivités locales le 31 décembre et 1er janvier derniers.
«Leur mode opératoire de prédilection, c’est le DDoS, ces cyberattaques dans lesquelles on surcharge les systèmes pour qu’ils tombent hors-ligne», confie Eric Schmitlin, expert en cybersécurité au sein du cabinet Akyl, sur Franceinfo. Or, au mois de juillet dernier, le parquet de Paris avait annoncé que le service central de ce collectif, impliqué dans près de 2 200 attaques en France depuis 2023, avait été démantelé.
