Peut-on vraiment imaginer que derrière l’icône de la série “Friends”, l’inoubliable Rachel au brushing soigné, se cache une histoire faite de blessures intimes et de choix courageux ? Et si cette actrice, aujourd’hui reconnue pour son talent et sa sérénité, avait dû se reconstruire pierre par pierre, à partir d’un passé qu’elle préfère désormais appeler son “point de départ” ?
Une enfance mouvementée, loin des paillettes
Jennifer Aniston voit le jour le 11 février 1969 dans une famille du monde du spectacle, mais pas vraiment dans un cocon. Fille de l’acteur John Aniston et de l’ancienne actrice et mannequin Nancy Dow, elle grandit au cœur de tensions familiales pesantes. Le divorce de ses parents, survenu alors qu’elle n’a que 9 ans, vient bouleverser un équilibre déjà fragile.
Sa mère, très exigeante, porte un regard sévère sur sa fille. « Sois plus jolie », « prends soin de toi »… Des remarques qui ont marqué l’adolescente qu’elle était. Derrière ces mots, Jennifer a longtemps ressenti un manque de reconnaissance, un sentiment de ne jamais être “assez”. Un poids invisible qu’elle a porté en silence.
Une relation mère-fille sous tension

La relation avec sa mère ne s’arrange pas avec le temps. En 1999, Nancy Dow publie un livre dans lequel elle évoque leur lien compliqué. Jennifer vit cette publication comme une blessure supplémentaire, une trahison intime exposée au grand jour. Résultat ? Des années de silence entre elles.
Pourtant, quelques années avant le décès de sa mère en 2016, Jennifer prend une décision courageuse : celle de pardonner. « J’ai compris que garder de la rancune ne menait nulle part », confie-t-elle. Une démarche libératrice, un pas vers la paix intérieure.
