Le choix du cœur, malgré l’épuisement total

Alors, dans un geste d’une simplicité émouvante mais chargé de sens, il le prend dans ses bras. Ce n’était pas un petit animal, mais un chien d’intervention, solide, musclé, parfaitement conditionné. Porter ce compagnon sur une telle distance, sous une chaleur étouffante et avec son équipement complet, représentait un défi physique monumental.
Un kilomètre. Puis deux. Puis cinq. Chaque pas semblait plus lourd, chaque souffle plus court. Le paysage paraissait ne jamais devoir finir. Pourtant, il a tenu bon. Ce n’était pas seulement un animal qu’il transportait. C’était des années d’entraide, de missions partagées, de complicité silencieuse. Une amitié forgée dans les épreuves.
