“Dur”, “éreintant”… Nicolas Sarkozy en prison, ses premiers mots sur son incarcération

Jour de réunion pour le clan Sarkozy. Ce lundi 10 novembre, après 21 jours d’incarcération à la prison de la Santé, Nicolas Sarkozy a vu sa demande de mise en liberté examinée par la Cour d’appel de Paris. Son épouse Carla Bruni, ses fils Pierre et Jean, et son frère François Sarkozy, étaient présents pour le soutenir. Après la prise de parole de ses avocats, qui ont insisté sur la « souffrance » que cette détention a provoquée chez l’ancien président et ses proches, le père de Giulia, condamné par le tribunal correctionnel de Paris le 25 septembre dernier pour « association de malfaiteurs » dans l’affaire du financement libyen de sa campagne présidentielle en 2007, a été entendu.

En visioconférence depuis la prison de la Santé, l’ex-chef de l’État de 70 ans a décrit son quotidien « éreintant » . « C’est dur, c’est très dur, ça l’est certainement pour tout détenu, je dirais même que c’est éreintant », a-t-il confié, avant de rendre hommage au personnel pénitentiaire, « qui a rendu ce cauchemar supportable », a rapporté BFMTV. Le président du tribunal lui a également demandé d’énumérer ses activités professionnelles pour savoir si celles-ci justifient des voyages à l’étranger. « J’ai deux activités professionnelles principales, je suis avocat, et la deuxième chose, je suis conférencier, c’est-à-dire [que] je suis invité à prononcer des conférences des discours à travers le monde depuis 2008 », a répondu Nicolas Sarkozy, précisant que ses séjours n’excédaient généralement pas les deux jours.