Fatigue, irritabilité, baisse de motivation… et si vos hormones avaient la solution ?

Dans l’assiette

Optez pour les protéines et les graisses de bonne extraction. La sérotonine a un allié clé : le tryptophane. Comme pour la dopamine, sa conversion nécessite des cofacteurs essentiels : vitamines B6 et B12, folate, zinc et magnésium. Le stress, l’inflammation ou l’excès de glucides raffinés et de produits ultra transformés peuvent détourner le tryptophane vers la kynurénine (métabolite délétère), limitant ainsi la production de cette hormone du bonheur et influençant l’humeur.

Pour soutenir la sérotonine, misez sur des protéines de qualité et une alimentation incluant des graisses stables et peu transformées, telles que les graisses animales non transformées, l’huile d’olive vierge extra, l’huile d’avocat non raffinée ou encore l’huile de palme non raffinée. Des graisses qui protègent vos membranes neuronales et limitent le stress oxydatif, deux facteurs essentiels pour des neurones en pleine forme. En soutenant la structure et le bon fonctionnement des cellules nerveuses, elles créent un environnement favorable à la synthèse et à la libération de neurotransmetteurs.

Lâcher prise et avoir la pêche avec les endorphines

Véritables antidouleurs naturels, elles apaisent le stress, procurent une douce euphorie et redonnent de l’énergie. À l’inverse, un déficit peut entraîner fatigue et irritabilité, surtout si le cortisol, l’hormone du stress, bloque leur action. La meilleure façon de les stimuler ? Bouger ! Course, natation, vélo ou haltères… Deux séances par semaine sont un excellent début, note TJ Power : une axée sur la force, l’autre sur l’endurance.

Les jours plus calmes, le yoga ou les étirements relâchent le corps, apaisent l’esprit et font chuter le cortisol. Et aucune excuse, même lorsque la flemme pointe, il existe des solutions simples : un sauna, un hammam ou un bain chaud de quinze minutes créent aussi un petit stress maîtrisé, suffisant pour déclencher la libération d’endorphines. La musique et le rire à gorge déployée sont d’autres ressorts puissants : quelques notes, un fou rire, un pas de danse, et vos endorphines s’envolent.

Dans l’assiette

Expérimentez ! Pour libérer naturellement ces messagers du bien-être, le cerveau a besoin d’un métabolisme énergétique optimal. Or, nos assiettes modernes, riches en glucides raffinés et produits ultra transformés, peuvent fragiliser l’humeur et l’énergie. Même le régime méditerranéen, pourtant vanté pour ses vertus, peut contenir trop de glucides (45 à 65 % des calories) pour certaines personnes, souligne la Dre Georgia Ede.

Paradoxalement, plus on en consomme, plus l’organisme devient résistant à l’insuline, et plus le cerveau peine à utiliser efficacement le glucose comme carburant. Les glucides sont en réalité le seul macronutriment optionnel (non indispensable) pour le cerveau : le foie peut produire tout le glucose nécessaire à partir des protéines et des graisses.

Pour retrouver une énergie stable, un esprit clair et une humeur équilibrée, la clinicienne propose d’expérimenter, avec l’aide d’un professionnel de santé, un régime pauvre en glucides fondé sur des aliments bruts : variante paléo (environ 90g par jour), cétogène (20 g par jour) ou carnivore (0 g visible). L’objectif : ajuster l’équilibre entre glucides, protéines et graisses selon ses besoins, stabiliser l’énergie et créer un terrain métabolique optimal pour le bien-être mental et, en prime, faire pétiller les endorphines !