« C’est sûrement de ma faute »: l’excès de culpabilité, ce piège silencieux

Cette petite phrase glissée après un accroc, un malentendu ou une situation qui tourne mal peut sembler anodine. Pourtant, lorsqu’elle devient récurrente, elle peut révéler une tendance à s’auto-accuser de façon excessive. Et cela mine lentement mais sûrement la confiance en soi.
Certaines personnes tristes développent un véritable “réflexe de culpabilité” : elles se sentent responsables de tout, même de ce qui ne dépend pas d’elles. Ce réflexe émotionnel peut être épuisant et auto-sabotant. Se rappeler que tout n’est pas entre nos mains et que chacun est responsable de ses actes, c’est déjà faire un pas vers plus de bienveillance envers soi.
Le « Je vais bien » pas si rassurant…
Et si le vrai drapeau rouge, c’était justement ce « je vais bien » lâché sans conviction ? Beaucoup utilisent cette phrase comme une armure. Pas pour mentir, mais parce qu’ils ne savent pas comment formuler ce qu’ils ressentent. Ou parce qu’ils ne veulent pas gêner leur entourage.
Dans ces cas-là, ce « je vais bien » est moins une affirmation qu’un mur protecteur. Il dit : “Je n’ai pas l’énergie d’expliquer.” Ou encore : “Je ne veux pas être un poids pour les autres.” Reconnaître cela en soi ou chez une amie, c’est déjà ouvrir une porte, une écoute, une main tendue.
