Macron devrait être en prison, Charles Gave dévoile tout à haute voix

Charles Gave, reconnu économiste et commentateur politique, ne mâche pas ses mots lorsqu’il s’agit de critiquer le président français, Emmanuel Macron. Gave accuse Macron de trahison envers la nation et d’incompétence, suggérant même qu’il devrait être emprisonné pour ses actions et politiques économiques actuelles. Cet article explore en détail les critiques exprimées par Gave lors d’une discussion avec Éric Morillot.

L’incompétence de Macron selon Gave

Selon Gave, Macron incarne le typique fonctionnaire qui, bien que brillant en apparence, est en réalité entouré de personnalités médiocres pour mieux les contrôler et renforcer son propre pouvoir. Il pense que cette manière de fonctionner nuit à la France, citant des anciens premiers ministres comme Pierre Messmer ou Raymond Barre, bien plus compétents selon lui.

Gave déplore également la corruption croissante au sein de la haute fonction publique française, qu’il considère comme une trahison par rapport aux valeurs historiques de gestion publique du pays. À ses yeux, les hauts fonctionnaires d’autrefois étaient des modèles de probité, contrairement à ceux d’aujourd’hui qui, selon lui, s’enrichissent de manière éhontée.

Les politiques économiques de Macron à l’épreuve

Pour Gave, les réformes mises en place par Macron sont trop timides et privilégiant le court terme. Il les critique pour leur manque de vision à long terme et leur incapacité à résoudre les problèmes structurels de l’économie française. Les réformes en fiscalité et régulation économique, par exemple, sont jugées insuffisantes et manquant de vigueur.

Gave est un ardent défenseur d’une plus grande liberté économique. Il reproche à Macron de persister dans des politiques d’assouplissement quantitatif et d’injection de liquidités, qu’il considère comme des solutions temporaires, incapables de relancer durablement l’économie. Gave appelle à des réformes structurelles profondes comme la libéralisation du marché du travail et la réduction de la taille de l’État.