Les signes de carence prennent sens
Bloqué en mode action, les muscles sont en tension permanente, le système nerveux, lui, est excité sans relâche. C’est comme si vous faisiez un marathon incessant, totalement involontairement. Cette hyperexcitabilité nerveuse et musculaire auquel est soumis le corps, empêche toute récupération, ce qui explique tous les signes de la déficience en magnésium. Plus le déficit est important, plus il est expressif. Mais s’il est faible et chronique, il est insidieux, c’est-à-dire qu’il donne des troubles auxquels vous n’incrimineriez jamais cette carence. Et pourtant…
Voici par ordre d’évolution les troubles les plus courants :
Difficulté à s’endormir (pour sûr ! le corps est en tension permanente !)
Réveils nocturnes fréquents avec impossibilité à se rendormir ;
Au réveil, le matin, la personne est fatiguée ;
Le corps ne récupère pas. Il s’intoxine : impression d’être dans un brouillard au réveil avecsensation de tête pas claire (le premier organe à pâtir d’un sang pollué est le cerveau) et peau sensible et douloureuse, surtout au mollet ;
L’état d’épuisement débouche sur une fatigue psychique et des pertes de mémoire ;
Maux de tête (céphalées) et, dans un état d’épuisement avancé, des migraines ;
Palpitations, cœur qui bat vite ou plus fort ;
Spasmes viscéraux ;
Constipation, digestion lente et difficile,
Règles douloureuses (dysménorrhées)
Angoisse, spasmophilie (qui révèle des troubles entre calcium et magnésium !), vertiges ;
Irritabilité ;
Hyperémotivité ;
Hypersensibilité (bruits, odeurs et touché sont disproportionnés). La personne est véritablement à fleur de peau (physiquement) ;
Sensibilité à la douleur accrue (hyperalgie) ;
Crampes musculaires;
Tensions permanentes ;
Extrémités froides ;
Sensibilité aux variations climatiques et au froid;
Ne supporte pas les temps chauds non plus ;
Sensations nauséeuses dans le creux du ventre ;
Le corps se fragilise et devient hypersensible. Tout est vécu comme agressif. Or face à l’agression, les tissus réagissent comme les mollusques : lorsqu’on effleure l’escargot, il recroqueville brusquement ses antennes. Lorsque la cellule se trouve en situation de danger, elle « rompt le contact avec le milieu ressenti comme menaçant, se replie sur elle-même et concentre sa force à l’intérieur, afin de la réserver aux fonctions essentielles à la vie, ce qui lui permet de subsister »(loi de dilatation-rétraction énoncée par le docteur Claude Sigaud, médecin lyonnais du début du XXèmesiècle4). Cette loi est importante en ostéopathie parce qu’elle débouche sur des tests palpatoires extrêmement fiables et précis. De plus, elle explique aussi bon nombre de maladies :
– Sur le plan physique : l’hypersensibilité chimique multiple, les migraines, etc.
– Sur le plan psychologique : troubles du comportement et de l’humeur, allant jusqu’à la dépression. Et c’est ce qu’a découvert une pédiatre nîmoises…
Des troubles psychiatriques qui n’en sont pas
