Les confidences de Mylène Farmer
Elle se confiait sans détour sur ses plus grandes peurs comme l’abandon. “Je m’abandonne parce que je n’ai plus peur d’être abandonnée“, avait confié Mylène Farmer. Et de poursuivre : “C’est sans doute ma confession la plus intime dans ce documentaire. Je me suis suffisamment sentie en confiance avec Mathieu [Spadaro, le réalisateur du documentaire] pour accepter d’être suivie de si près.” Cette peur de l’abandon la renvoie “à un cauchemar récurrent. [Elle] arrive en scène et la salle est vide. La peur viscérale de l’abandon existe chez [elle] depuis [son] enfance.”
La chanteuse est une personne très timide
Ce film, Mylène Farmer l’a donc perçu comme une “ultime désobéissance”. “Une désobéissance à moi-même, une envie de lâcher prise qui est sans doute le fruit du temps qui passe inexorablement”, a-t-elle ajouté. Pour une fois, la chanteuse a décidé de se montrer telle qu’elle est. Une personne très timide. Dans les colonnes du Parisien”, elle s’était confiée sur sa grande “timidité existentielle” : “Quelqu’un de proche dit souvent de moi que je suis le loup, celui qui vit au fond des bois, et quand l’heure de monter sur scène arrive, je deviens loup-garou. Mais je ne suis pas consciente de ce double mouvement”.
Elle se livre sur sa vie privée
L’occasion aussi de se livrer sur un sujet encore plus personnel comme sa situation amoureuse : “Je suis célibataire, je vis avec un capuçin, qui n’est pas un moine mais un petit singe“. D’ailleurs, si elle n’avait pas été artiste, Mylène Farmer a reconnu “qu’elle aurait aimé être à la fois vétérinaire et refuge”. D’ailleurs, Mylène Farmer a cultivé la différence dès son enfance et s’est rapidement libérée des diktats de la société. “Je n’étais pas un garçon manqué, mais une fille manquée ! Depuis ma plus tendre enfance, je n’ai jamais aimé jouer à la poupée, à la dînette… J’ai toujours préféré la compagnie et les jeux des garçons. Certainement cela a dû influencer mon caractère”, avait-elle confié à OK ! Magazine.
