Nicolas Sarkozy jugé en partie coupable dans l’affaire des financements libyens
Dans cette affaire, le père de Giulia n’était pas le seul accusé : ce jeudi, les anciens ministres Brice Hortefeux et Claude Guéant ont aussi été reconnus coupables, respectivement pour association de malfaiteurs et usage de faux, blanchiment aggravé, trafic d’influence, corruption passive, et association de malfaiteurs. Tout au long du procès, Nicolas Sarkozy n’a cessé de marteler son innocence, qualifiant les accusations qui pesaient contre lui depuis dix ans de « calomnie » et d’« infamie ». « 48 heures de garde à vue, 60 heures d’interrogatoire. Et on a trouvé quoi ? Rien, pas un centime libyen », affirmait-il au début de la séquence judiciaire.
Le jugement rendu ce 25 septembre blanchit en partie l’ex-locataire de l’Élysée, malgré la reconnaissance de « l’association de malfaiteurs ». Ses fils, ses frères et son épouse le soutiennent depuis toujours, et n’ont jamais manqué de le faire savoir sur les réseaux sociaux, au moment de sa première condamnation, puis lorsque sa Légion d’honneur lui a officiellement été retirée en juin 2025.
Par ailleurs, ce mardi 23 septembre, le Franco-Libanais Ziad Takieddine, personnage clé de l’affaire, est décédé à 75 ans. Il était l’un des accusateurs principaux dans le dossier. Il était également jugé, mais la Cour a annoncé la nullité des poursuites ce jeudi. Jusqu’ici, l’homme d’affaires était présenté comme l’intermédiaire présumé entre le régime de Mouammar Kadhafi et l’entourage de Nicolas Sarkozy. D’après l’accusation, il aurait acheminé plusieurs valises remplies d’argent en provenance de Libye vers la France, destinées à financer la campagne présidentielle de Sarkozy en 2007.
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