Pensions 2026 : pourquoi certaines retraites seront gelées avec un abattement de 10 %

  • une inflation moyenne autour de 1,4 % non compensée,

  • le remplacement de l’abattement proportionnel par un forfait.

Voici ce que cela donne, en moyenne, sur une année complète :

  • 1 000 € par mois (12 000 € / an) : environ 170 € de perte, essentiellement liée au gel.

  • 1 500 € par mois (18 000 € / an) : près de 250 € de perte, sans réel impact fiscal supplémentaire.

  • 2 080 € par mois (25 000 € / an) : autour de 500 € perdus, entre gel et impôt plus élevé.

  • 2 900 € par mois (35 000 € / an) : environ 790 € de perte annuelle.

  • 3 750 € par mois (45 000 € / an) : plus de 1 000 € envolés sur l’année.

  • 5 000 € par mois (60 000 € / an) : jusqu’à 1 500 € de perte, selon le taux d’imposition.

Ces montants ne sont pas anecdotiques. Pour beaucoup de foyers, ils représentent plusieurs mois de factures d’énergie, ou une part importante du budget alimentation. Et surtout, ils se répètent chaque année si les mesures sont reconduites.

C’est donc bien ici que se situe l’enjeu central pour les retraites : une baisse silencieuse, mais durable, du niveau de vie.

Qui sera le plus touché par ces mesures sur les retraites

Tous les retraités ne seront pas impactés de la même manière. Et c’est un point essentiel à comprendre pour anticiper les effets réels de ces décisions.

Les petites pensions, en dessous de 1 500 € mensuels, resteraient relativement protégées. Le nouvel abattement forfaitaire pourrait même neutraliser une partie de l’impact fiscal. Leur principale perte viendrait du gel des pensions.

En revanche, les retraites intermédiaires, souvent situées entre 1 800 € et 2 500 € par mois, seraient les grandes perdantes. Elles cumulent une absence de revalorisation et une hausse d’impôt, sans bénéficier de mécanismes compensatoires.

Quant aux pensions plus élevées, au-delà de 3 000 € mensuels, la sanction devient nette. La combinaison des deux mesures peut dépasser 1 000 € par an, et davantage encore si l’inflation repart à la hausse.

Un dernier point mérite l’attention. Chaque point d’inflation non compensé représente environ 150 € perdus par an pour 1 000 € de pension mensuelle. Autrement dit, si les prix accélèrent, la facture grimpe très vite.

Dans ce contexte, les retraites apparaissent une nouvelle fois comme une variable d’ajustement budgétaire, avec des conséquences très concrètes sur le quotidien.


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