Très vite, sa silhouette gracieuse, son regard pétillant et son charme naturel firent d’elle bien plus qu’une simple débutante : une révélation. À une époque où les modèles féminins demeuraient très codifiés, Bardot apportait un vent de renouveau, presque espiègle, qui séduisait instantanément le public.
« Et Dieu… créa la femme » : le tournant qui change tout

C’est en 1956 que le public découvre un rôle qui marquera l’histoire du cinéma. Le personnage de Juliette, libre, solaire et résolument moderne, bouscule alors les représentations habituelles. Cette interprétation, accompagnée d’une scène de danse devenue culte, propulse Bardot dans une dimension nouvelle : celle d’une star internationale.
Mais au-delà du film, c’est surtout la manière dont elle incarne une féminité assumée qui séduit. Sa coiffure légèrement décoiffée, son sourire doux, ce naturel désarmant… Sans le vouloir, elle crée des tendances, dont la fameuse « nuque Bardot », adoptée par des milliers de femmes. À travers elle, une nouvelle idée de liberté personnelle et stylistique apparaît, loin des diktats rigides de l’époque.
