Si je surprends un voleur chez moi, ai-je le droit de me défendre physiquement ?

Ce que l’on ressent… mais qu’on ne peut pas toujours faire

Chaque année, plus de 200 000 ménages français subissent un cambriolage ou une tentative. Et dans environ 15 % des cas, les habitants sont présents. Autrement dit, des milliers de personnes se retrouvent face à face avec un intrus.

Dans ces moments, le corps prend souvent le relais : jambes tremblantes, cœur qui s’emballe, mains moites. On veut protéger son espace, ses proches, réagir vite et fort. Certains attrapent un objet, d’autres crient ou se jettent sur le cambrioleur. Pourtant, attention : la loi en France ne permet pas tout.

La légitime défense existe, oui. Mais elle n’est pas un droit absolu.