La fameuse « position de sécurité » expliquée simplement
Les agents de bord adoptent ce que l’on appelle une position de sécurité. Concrètement, ils s’assoient bien droit, la colonne vertébrale alignée, les pieds fermement posés au sol. Les mains, paumes vers le haut, sont glissées sous les cuisses ou maintenues contre le corps, parfois au niveau des épaules, selon les procédures propres à chaque compagnie.
L’objectif est clair : stabiliser le corps au maximum. En cas de choc brutal ou de mouvement soudain, cette posture limite les gestes réflexes incontrôlés et réduit les risques de blessures, notamment aux bras, aux épaules et à la colonne vertébrale.
Un geste discret… mais vital
Une hôtesse de l’air a récemment expliqué que cette position permet aussi de rester pleinement consciente de son environnement. Il ne s’agit pas de se détendre, bien au contraire. Le personnel de cabine est en état d’alerte maximale, prêt à intervenir immédiatement si une situation imprévue se présente.
Chaque détail compte : la posture, la respiration, l’alignement du corps. C’est un peu comme un athlète sur la ligne de départ, concentré, prêt à agir sans perdre une seconde.
Pourquoi les passagers n’adoptent-ils pas la même position ?

Fait surprenant : les consignes ne sont pas exactement les mêmes pour les voyageurs. En cas de situation particulière, les passagers sont généralement invités à se pencher vers l’avant, à protéger leur tête et à placer leurs mains de chaque côté du visage.
Cette différence s’explique par les rôles distincts à bord. Les agents de bord doivent rester mobiles et capables de se lever rapidement pour gérer une éventuelle évacuation, tandis que les passagers cherchent avant tout à protéger les zones les plus vulnérables de leur corps.
