Après plusieurs semaines de mobilisation agricole, l’heure est au bilan. Barrages levés, routes rouvertes, mais des dégâts importants subsistent. Dans certains territoires, la facture atteint déjà plusieurs centaines de milliers d’euros, tandis que les responsabilités font débat.
Alors que la mobilisation agricole semble s’atténuer, ses conséquences matérielles sont bien réelles. Selon les données recensées par le ministère de l’Intérieur, relayées par RMC, dimanche 21 décembre, 23 blocages d’agriculteurs étaient encore présents, contre 110 barrages quelques jours avant. Et partout où les barrages ont été levés, le calme est revenu, sans laisser aucune trace en apparence.
Pourtant, les dégâts sont réels et leurs conséquences économiques également. À Tarascon-sur-Ariège, le blocage présent sur le rond-point de Sabart est terminé, mais les infrastructures ont souffert. Les panneaux de signalisation sont arrachés, les chaussées sont dégradées, parfois brûlées, de nombreux déchets sont laissés sur place et à d’autres endroits comme devant la préfecture, que la ville doit nettoyer par la suite. Le bilan est donc lourd, confirme à RMC Émilie Barromes, sous-préfète de l’arrondissement de Pamiers, en Ariège.
