Brigitte Bardot est décédée à 91 ans, dimanche 28 décembre. Et tout indique qu’elle avait préparé les choses depuis longtemps : dans d’anciennes confidences, l’actrice expliquait vouloir être enterrée chez elle, à La Madrague, dans un petit coin du jardin près de la mer, validé par les autorités, à l’écart des regards et tout près de son « cimetière animal ». Elle racontait aussi qu’une fois sa décision prise, elle évitait d’y retourner, comme si aller « voir sa tombe » trop tôt revenait à se confronter à sa propre disparition. Quant au cimetière de Saint-Tropez, où reposent ses parents, elle l’avait écarté pour une raison très claire : ne pas exposer le caveau familial aux débordements de visiteurs. Elle voulait qu’on « leur foute la paix ».

Cette décision, Brigitte Bardot l’assumait pleinement. Dans un article publié en 2018, Le Point rappelle que, dès 83 ans, l’icône avait déjà tranché sur sa « dernière demeure » : La Madrague, cette maison de pêcheur tropézienne devenue son refuge, entourée de ses animaux. Dans Larmes de combat (Plon), elle précisait avoir fait valider « un endroit précis » par les autorités, « loin des regards ». Et dans une formule restée dans les mémoires, elle confiait au Monde qu’« une foule de connards risquerait d’abîmer la tombe » de ses parents et de ses grands-parents.

Malgré ces mots, la donne aurait changé. D’après la mairie, Brigitte Bardot doit finalement être inhumée au cimetière marin de Saint-Tropez, face à la Méditerranée, sans qu’une date de cérémonie n’ait été précisée à ce stade.