Brigitte Bardot, traitée de “créature de Satan” par l’Église : une blessure intime derrière le scandale

Longtemps considérée comme une incarnation du scandale et de la transgression, Brigitte Bardot, qui nous a quittés ce 28 décembre, a cristallisé, dès les années 1950, les foudres des autorités religieuses, jusqu’au Vatican, qui fit d’elle un symbole officiel de la luxure et du “Mal”. Une qualification qui l’avait chagrinée comme elle l’avait confié à Paris Match.

La France perd l’une de ses figures les plus universelles. Brigitte Bardot est décédée ce dimanche 28 décembre à l’âge de 91 ans, a annoncé sa fondation dans un communiqué transmis à Agence France-Presse. Actrice, chanteuse, icône absolue des années 1950 et 1960, elle avait choisi, dès la fin des années 1970, de tourner le dos au cinéma pour consacrer sa vie à la défense des animaux. “La Fondation Brigitte Bardot annonce avec une immense tristesse, le décès de sa fondatrice et présidente, Madame Brigitte Bardot, actrice et chanteuse mondialement reconnue, qui a choisi d’abandonner sa carrière prestigieuse pour dédier sa vie et son énergie à la défense des animaux et à sa Fondation”, indique le communiqué.

Depuis plusieurs mois, l’état de santé de Brigitte Bardot suscitait une vive inquiétude… Hospitalisée à l’automne, elle avait été annoncée morte à tort sur les réseaux sociaux, provoquant une vague d’émotion mondiale. L’icône avait alors brisé le silence, une première fois, par l’intermédiaire d’un communiqué transmis à l’AFP en octobre dernier : “Madame Brigitte Bardot entend (…) remercier tous ceux qui se soucient de son état de santé et les rassurer sur le fait qu’elle a été brièvement hospitalisée (…) pour subir une intervention chirurgicale qui s’est déroulée de manière particulièrement satisfaisante. Elle se repose chez elle désormais, ne répondra à aucune sollicitation, et remercie chacun de respecter son intimité et sa tranquillité”.