C’était un portrait touchant de deux petites filles, mais le ruban à leurs poignets révèle une sombre vérité

Redonner un nom aux deux petites filles de la photo
Grâce à des forums de généalogie et à l’aide de descendants, Amanda retrouve la trace d’Elizabeth, une adolescente envoyée à Milbrook parce qu’elle aimait trop les livres de médecine. Un petit journal intime, conservé par sa famille, décrit des nuits attachée au lit, une “correction” constante, et surtout une amitié précieuse avec une autre pensionnaire : Sarah.

En croisant les registres enfin exhumés, Amanda identifie les deux fillettes de la photo :

Elizabeth Hayes, qui survivra mais restera marquée à vie par son passage à l’institut
Sarah Miller, morte à 13 ans, officiellement d’un problème de santé, officieusement épuisée par ce qu’elle avait enduré.
En retrouvant le petit cimetière oublié de l’institut, envahi par les ronces, Amanda se retrouve face à une stèle presque effacée : S.M., 1865–1878. Sarah avait bien existé. Elle n’était plus seulement une silhouette figée sur une vieille photo.

Quand la vérité oblige enfin à regarder le passé en face
Amanda publie son enquête dans un grand journal. L’article ne se contente pas d’exposer un scandale ancien : il donne des noms, des dates, des extraits de lettres et de journaux intimes. Surtout, il restitue leur dignité à ces jeunes filles qu’on avait réduites à des “cas à corriger”.

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