— Tout va bien ?
Le silence. Puis une voix tremblante :
— Oui… tout va bien, maman.
J’ai senti mon cœur se serrer. Ce n’était pas celle de mon fils, mais celle d’Élise. À cet instant, j’ai compris que quelque chose n’allait pas, profondément. Mais je n’ai rien dit. Pas encore.
Le courage de dire stop
Le lendemain matin, autour du petit-déjeuner, j’ai regardé mon fils avec tendresse, mais aussi avec un poids dans la poitrine.
— Mon chéri, ai-je dit doucement, je crois qu’il est temps pour moi de déménager.
— Quoi ? Mais pourquoi ?
— Parce que parfois, le silence d’une maison en dit plus long que les mots. Et j’ai besoin de retrouver un peu de sérénité.
Élise m’a serré la main. Ses yeux brillaient d’émotion. J’ai murmuré :
