« J’avais 73 ans lorsque j’ai emménagé chez mon fils — Chaque fois qu’il prenait son bain à trois heures du matin, en regardant par la fente de la porte, j’ai failli m’évanouir en découvrant la vérité. »

— N’aie pas peur, ma fille. Le courage, c’est souvent de recommencer ailleurs.

Quelques jours plus tard, je rejoignais une maison de retraite paisible, entourée de rires et de visages bienveillants.

Une nouvelle vie, enfin sereine
Là-bas, j’ai redécouvert les plaisirs simples : les parties de cartes, les confitures maison, les conversations sans fin au jardin. Un après-midi, j’y ai retrouvé un vieil ami d’enfance, Michel. Il m’a reconnue d’un sourire attendri :
— Jeanne ? C’est bien toi ?
— Toi non plus, tu n’as pas changé, ai-je ri.

Nous avons passé la journée à évoquer nos souvenirs d’école, les rires, les escapades à vélo. Ce jour-là, j’ai senti que la vie me rendait enfin ce qu’elle m’avait pris : la légèreté.

Une lettre qui réchauffe le cœur

Quelques mois plus tard, une enveloppe m’attendait à la réception. À l’intérieur, une carte illustrée de fleurs séchées et quelques mots simples :