La rhinoplastie : l’opération qui séduit les Françaises

Elise, 27 ans, opérée au mois de juillet.

« J’ai été opérée en juillet pour une rhinoplastie complexe, à la fois fonctionnelle et esthétique, avec une déviation de la cloison nasale. J’étais un peu complexée par une bosse et un nez assez fort, mais je ne focalisais pas dessus alors j’ai attendu d’avoir l’argent pour me décider. Avant, je me suis beaucoup renseignée sur les différentes techniques sur internet, je me disais que le chirurgien verrait mieux ce qu’il y avait à faire en utilisant la voie ouverte, que ce serait plus précis. Les deux premiers chirurgiens consultés ne proposant pas ce procédé, j’en ai consulté un troisième, qui m’a convaincue par son professionnalisme. Le fait qu’il soit spécialisé et rattrape des rhinoplasties ratées m’a rassurée. Lors du premier entretien, il m’a photographiée sous tous les angles et fait un scanner des fosses nasales. Après l’opération, j’ai eu un pansement discret, de petites attelles en silicone dur à l’intérieur du nez le long de la cloison, ce qui m’a gêné pour respirer par le nez pendant une semaine. J’ai eu un épanchement de sang à l’intérieur des yeux, de l’œdème et j’ai gardé des ecchymoses pendant 4 à 5 semaines. Aujourd’hui, à trois mois de l’intervention, je n’ai pas tout à fait le résultat définitif mais je respire correctement et la cicatrice à la base du nez est invisible. Les gens de mon entourage ont trouvé le résultat très naturel, en harmonie avec mon visage ».

Véronique, 43 ans, opérée quand elle avait 30 ans.

« Plus jeune, c’était un vrai complexe car j’avais un long nez et une bosse. Au point que les enfants à l’école me trouvaient de « charmants » petits surnoms et que ma grand-mère était prête à me payer l’opération avant mes 18 ans. A 30 ans, j’ai consulté deux chirurgiens que m’avait recommandés mon médecin ORL. Cela n’a pas du tout fonctionné, ils ne m’ont pas vraiment donné d’explications et j’ai eu l’impression que seul mon chèque les intéressait. Ce n’est pas neutre de toucher au visage, ça ne se fait absolument pas à la légère. Mon Orl m’a conseillé un troisième chirurgien qui m’a accueillie et rassurée. Il m’a montré comment modeler mon nez pour que ce soit naturel et que cela ne me change pas trop, puisque je vivais avec depuis des années. Quand il a retiré le pansement, j’étais en confiance malgré une petite appréhension. Je n’ai quasiment pas eu de cocards. Il a juste gommé la bosse et redressé la cloison nasale qui était déviée. C’est une totale réussite car les gens qui ne me connaissaient pas avant n’imaginent même pas que j’ai été opérée. Cela m’a donné énormément confiance en moi, cela a guéri les blessures du passé. Si j’avais su que c’était si peu contraignant, je l’aurais fait avant. Quand on sent que c’est le bon chirurgien, on ne se pose plus de questions et on accepte de passer le pas, il n’y a plus qu’à ».

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