Le poids des principales forces eurosceptiques à travers l’UE

Capitales en conflit avec Bruxelles sans pour autant vouloir suivre l’exemple de Londres, partis anti-UE ou anti-euro associés au pouvoir, oppositions plus radicales: très diverses, des forces eurosceptiques pèsent lourd dans beaucoup de pays.

L’euroscepticisme n’entre pas toujours dans les clivages politiques classiques: certains partis d’extrême-droite ne mettent pas en cause l’Union européenne, dont, à l’inverse, une partie de la gauche radicale souhaite se détacher.

– Royaume-Uni

En principe, les eurosceptiques sont majoritaires au Royaume-Uni, 52% des électeurs ayant choisi le Brexit lors du référendum de 2016. Mais les vicissitudes de ce Brexit vont amener paradoxalement les Britanniques à participer en mai aux élections européennes.

Actuellement, sur les 73 eurodéputés de leur pays, sont hostiles à l’UE une bonne part des 18 conservateurs et les 24 élus en 2014 sous l’étiquette de l’UKIP (Parti de l’indépendance du Royaume-Uni).