Le poids des principales forces eurosceptiques à travers l’UE

Ces derniers sont maintenant dispersés, en particulier entre ceux restés à l’UKIP et ceux ayant rejoint leur leader historique Nigel Farage dans le parti du Brexit, qui a le vent en poupe dans les sondages.

– Hongrie

Le Premier ministre Viktor Orban a axé sa campagne électorale pour le 26 mai sur la dénonciation des institutions européennes.

Après avoir attaqué en vain les quotas d’accueil de réfugiés devant la Cour de justice de l’UE, il fait l’objet d’une demande de sanctions du Parlement européen qui lui reproche de mettre au pas médias, justice ou université.

Son parti, le Fidesz (actuellement 11 eurodéputés sur 21) a été suspendu en mars du Parti populaire européen (droite).

– Pologne

Le gouvernement conservateur du Pis (Parti Droit et justice), dirigé par Jaroslaw Kaczynski, (14 eurodéputés sur 51) est menacé de sanctions européennes pour non respect de l’Etat de droit, autour d’une réforme de la Cour suprême.

– République tchèque

Nommé par un président eurosceptique et pro-russe, Milos Zeman, le Premier ministre, Andrej Babis, du parti populiste ANO (2 eurodéputés sur 21 mais près de 30% des voix aux législatives de 2017) s’est opposé à Bruxelles sur l’immigration, et risque de tomber sous le coup d’une procédure européenne pour conflit d’intérêts liée à son empire industriel.

Un parti d’extrême droite eurosceptique, le SPD (19 députés nationaux sur 200) ambitionne d’entrer au Parlement européen.

– Roumanie