
Le gouvernement social-démocrate est menacé par la Commission de sanctions pour un projet de réforme controversé du système judiciaire. Le président de la République, pro-européen de centre droit, Klaus Iohannis, a convoqué un référendum, le même jour que les européennes, pour s’opposer à cette réforme.
L’homme fort du Parti social-démocrate est l’ex-Premier ministre Liviu Dragnea, condamné pour fraude électorale.
– Italie

Le gouvernement populiste s’est vivement opposé à la plupart de ses partenaires en fermant ses côtes aux arrivées de migrants et a livré un bras de fer – conclu par un compromis – avec la Commission sur un budget 2018 en dehors des clous.
Ses deux composantes, la Ligue de Matteo Salvini (six eurodéputés sur 73) et le Mouvement 5 Etoiles de Luigi di Maio (actuellement 11 eurodéputés), ont bâti leur succès sur un discours anti-migrants et anti-UE, tout en renonçant à prôner un retrait de la zone euro.
– Autriche

Allié du gouvernement du chancelier conservateur Sebastien Kurz, le parti d’extrême-droite eurosceptique FPÖ est dans la tourmente après la démission samedi de son chef, Heinz-Christian Strache, de son poste de vice-chancelier après la révélation d’une tentative de compromission en lien avec la Russie.
Très dur contre l’immigration, le FPÖ (trois eurodéputés sur 18) a mis en sourdine sa revendication d’une sortie de l’UE et de l’euro.
– Danemark
Le Parti populaire danois (3 eurodéputés sur 13), formation anti-migrants qui envisage à terme une sortie de l’UE, soutient, sans y participer, le gouvernement minoritaire de centre droit.
– Estonie
